Ahmed Rejeb, qu’on ne présente plus, est le doyen des vétérinaires tunisiens. Il est intervenu, en tant qu’invité, sur les ondes de la radio Jawhara FM, ce lundi 23 septembre 2024, pour évoquer la question de la rage.
Tout d’abord, il faut rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 60 % des maladies chez l’homme sont d’origine animale.
Et le vétéran des vétérinaires tunisiens de regretter « le manque de vétérinaires dans la fonction publique ». Rappelant toutefois la tenue d’un conseil ministériel sur la rage pour la première fois dans l’histoire du pays le 8 août 2024.
Selon lui, le nombre exact de chiens errants n’est par connu. Ce qui pose un problème majeur en ce sens qu’ils ne sont pas vaccinés. D’où la reprise de l’abattage de ces chiens errants, et ce conformément à la législation en la matière. « Tout chien mordu par un autre chien atteint de la rage, ou vivant avec un animal porteur du virus, ou mordu par un animal inconnu, doit être éliminé par mesure de sécurité sanitaire », assure-t-il.
Ahmed Rejeb a saisi cette occasion pour lancer un appel » à toute personne mordue par un animal de suivre le protocole approprié et de ne pas prendre à la légère la démarche consistant à se rendre à l’hôpital le plus proche ».
Le doyen des vétérinaires tunisiens affirme que plus de 32 vaches sont déjà mortes de la rage en 2024. « Ce qui illustre une situation sanitaire animale catastrophique », s’alarme-t-il. Encore plus grave, s’inquiète M. Rejeb, plus d’un de millier de personnes contractent chaque année la tuberculose d’origine animale.