La certification ISO 21001:2018 offre plusieurs avantages concrets aux établissements publics de formation. Et notamment une amélioration de la qualité de l’enseignement, une augmentation de la crédibilité et une satisfaction accrue des apprenants. Telle est la grande annonce faite par le séminaire de capitalisation sur la Certification ISO 21001 et la reconnaissance des modules de formation. Lequel se déroule, dans la journée du jeudi 26 septembre 2024 à Gammarth.
Pour l’ENA (Ecole nationale d’administration), le CFAD (Centre de formation et d’appui à la décentralisation) et l’ENF (Ecole nationale des Finances ), cette certification garantit des standards élevés centrés sur les apprenants et favorise une démarche d’amélioration continue.
Actuellement, d’autres établissements publics suivent également cette démarche.
La certification est valable trois ans, nécessitant des audits réguliers pour maintenir les standards. Les principaux défis rencontrés incluent la résistance au changement et la nécessité d’adapter les processus internes.
A cet égard, Hassan Massoudi, chef du comité général de la fonction publique, a souligné l’importance de la certification ISO 21001 pour trois institutions publiques : l’ENA, l’ENF et le CFAD.
Il estime que cette certification vise à améliorer la qualité de la formation des agents publics et à favoriser l’innovation dans d’autres institutions.
Pour sa part, Lobna Zoghlami, directrice générale de la formation et du perfectionnement au comité général de la fonction publique à la présidence du gouvernement, a ajouté que le projet inclut le développement d’une plateforme de digitalisation pour rendre les formations plus transparentes et équitables. L’objectif est d’accroître l’efficacité du service public en formant des fonctionnaires compétents, au service des citoyens tunisiens.
Par ailleurs, Jasmin Freischald, cheffe de projet GIZ, a expliqué que l’objectif de la norme ISO 21001 est de certifier la qualité de gestion des institutions publiques de formation. Après une analyse initiale, il a été constaté que ces établissements n’atteignaient que 30 à 40 % des critères requis. Les défis incluent le besoin de modifier les processus et d’améliorer les structures pour atteindre 100 %.
Et de conclure : « La certification, fruit d’un travail de trois ans, a nécessité un engagement important face à une résistance au changement. Des initiatives créatives, comme une pièce de théâtre satirique, ont été introduites pour encourager la participation et sensibiliser aux enjeux de l’administration publique. »