Un temps pour une seconde chance est crucial, surtout pour les jeunes confrontés à des accidents de parcours. Aujourd’hui, plus d’une vingtaine de jeunes aspirent à retrouver l’espoir et à se sentir intégrés dans la société, avec la possibilité de se former et de travailler dignement. La reconstruction personnelle, par le biais de formations adaptées, est essentielle pour leur permettre de mieux s’armer pour l’emploi et l’intégration sociale. Bien que le chemin soit long, la volonté de persévérer est bel et bien présente.
L’initiative Maison Nautique représente une opportunité cruciale pour les jeunes ayant connu des accidents de parcours, leur offrant une seconde chance pour se réinsérer dans la société. Actuellement, plus de vingt jeunes aspirent à retrouver espoir et dignité à travers des formations adaptées qui leur permettent de mieux se préparer à l’emploi et à l’intégration sociale. Bien que le chemin soit semé d’embûches, la volonté d’aller de l’avant est manifeste.
L’Association NESS pour la prévention combinée organise un atelier de confection dans le cadre du projet Méta-Nauticien, qui s’est déroulé ce vendredi 27 septembre à à Tunis.
Ce projet, soutenu par la Fondation Suisse Drosos et développé par ENDOR’FINE Consulting, vise à faciliter la réinsertion socio-professionnelle des jeunes, en utilisant des activités nautiques comme levier de transformation personnelle.
Les jeunes participants ont eu l’occasion de s’engager dans des sports tels que le kayak, le stand-up paddle, et d’autres activités collectives, favorisant ainsi leur développement personnel et leur bien-être physique.
Des témoignages de jeunes comme Yassine et Mazen illustrent l’impact positif de ce centre. Ils soulignent que malgré les stigmates liés à leur passé, le soutien reçu a été déterminant pour changer leur quotidien.
Bilel Mahjoubi, responsable du projet » Meta-Nautique » évoque également l’importance de l’économie bleue, qui permet d’occuper les plages et la mer durant les périodes creuses, en proposant des activités nautiques accessibles à tous. Il insiste sur la nécessité d’aider ces jeunes à surmonter leurs difficultés et à s’intégrer pleinement dans la société.
Cyrine Bouajaja, coordinatrice du projet, précise que l’objectif est de rendre les sports nautiques accessibles aux ex-détenus afin de briser les préjugés associés à ces activités.
Achref Mrabti, entraîneur, partage son expérience avec ces jeunes, notant que bien que le début ait été difficile en raison des comportements violents souvent observés chez eux, il a réussi à établir une dynamique positive au fil du temps. Il souligne que ces jeunes ont un potentiel immense pour changer leur vie si on leur donne l’espoir et la confiance nécessaires.
En somme, le projet Méta-Nautique et l’initiative Maison Nautique constituent des étapes significatives vers la réinsertion des jeunes après leur détention, leur offrant non seulement des formations enrichissantes mais aussi un environnement propice au développement personnel et professionnel. Ces efforts collectifs visent à transformer des vies et à intégrer ces jeunes dans la société sans jugement ni discrimination.
Autant de questions qui nous interpellent. Il est vrai, comme le dit la chanson de Maxime Le Forestier ( né quelque part) , que l’on ne choisit pas ses parents, ni ses origines, encore moins sa religion. Mais sommes-nous capables de mettre en avant notre humanité et d’accepter l’autre tel qu’il est, sans jugement ? Car si nous y parvenons, le monde serait beaucoup meilleur. Essayons de faire avec les moyens du bord pour aider l’autre à mener une vie paisible et, surtout, à bénéficier d’une seconde chance.