Qui d’entre nous n’a pas un jour constaté des négligences au niveau des espaces extérieurs de nos institutions? De l’état du carrelage à tout autre enduit sur lesquels se posent les pieds d’un passant jusqu’au trottoir? Qui d’entre nous n’a pas remarqué que le carrelage est quelquefois enlevé? Côté accès, les portes d’entrée font quelquefois aussi et largement l’objet de réelles insouciances. Entre les portes qui ne ferment pas, qui grincent ou qui sont maintenues par une brosse à dent bien vieillotte, ou tout autre morceau de bois. Et que dire de ces moquettes posées à même le trottoir, en guise sans doute de gazon, à qui il arrive d’être bien sales si elles ne sont pas déchirées ou ont changé de couleur avec le temps qui passe?
« Oh, toi qui es bien beau en apparence, dis-moi à quoi tu ressembles à l’intérieur » ? Ce proverbe bien tunisien est sans doute à inverser lorsqu’il y a lieu de parler de la négligence constatée des institutions tunisiennes, ou du moins certaines d’entre elles. Et ce, lorsqu’il s’agit de la tenue des espaces environnants et leurs éléments constituants : trottoirs, verdure, signalisation, totem, … Une mauvaise tenue qui concerne les murs qui entourent les bâtiments ou encore leurs accès.
Combien effectivement de murs entourant les bâtiments n’ont pas reçu depuis des années le moindre coup de peinture? Ou dont les briques qui ont servi à les construire sont apparentes? Bien plus, beaucoup de murs sont investis de ces arbustes ou plantes sauvages qui donnent une bien mauvaise impression aux visiteurs. Et pour cause : ces négligences sont un des premiers éléments sur lesquels se porte le regard du visiteur ou du promeneur.
« Un aménagement agréable »
Et ne parlons pas du tout du carrelage et tout autre enduit sur lesquels se posent les pieds d’un passant. Qui d’entre nous n’a pas remarqué qu’il est quelquefois enlevé? Côté accès, les portes d’entrée font par moments largement l’objet de réelles insouciances. Entre les portes qui ne ferment pas, qui grincent ou qui sont maintenues par une brosse à dent bien vieillotte ou tout autre morceau de bois. Et que dire de ces moquettes posées à même le trottoir, en guise sans doute de gazon, à qui il arrive d’être bien sales si elles ne sont pas déchirées ou ont changé de couleur avec le temps qui passe. Lorsque des bennes à ordure sont posées à proximité d’un accès. Voir devant.
Ces négligences doivent être mises au passif de l’accueil ou plutôt de l’accueil physique. Un accueil physique constitué de nombreux éléments qui devraient offrir « un aménagement agréable et en accord avec les valeurs de l’entreprise ». Et souvent au chapitre des éléments constitutifs de cet aménagement, il y a lieu de citer sans doute les pancartes qui renseignent sur la présence de l’entreprise et sa localisation. Avec ce qu’elles peuvent comporter comme relâchement au niveau du management.
Avoir l’œil attentif
Ainsi, et cela se voit souvent, les pancartes installées datent de la création de l’entreprise. Sans oublier l’inscription qu’elles comportent, et qui sous l’effet de la pluie, du vent ou de la chaleur, ne permet plus de déchiffrer la raison sociale de l’établissement. Et toute autre indication concernant les horaires d’accueil des visiteurs.
A-t-on exagéré le propos? Nullement. Car, il suffit d’avoir l’œil attentif pour mesurer les dégâts opérés à l’endroit de l’image de l’entreprise et auxquels on ne prête que peu– ou plus- attention. Trouvant peut-être qu’il n’y a pas, pour ainsi dire, le feu. Ce qui est faux.
Un coup de pinceau
Et certains pourraient penser qu’il s’agit là de remarques infructueuses. Ou même de l’évocation d’un luxe. Là aussi, faux. Archi-faux! Dans la mesure où le monde du travail a bien évolué. Et comporte des exigences qui si elles ne sont pas prises en compte montrent une réelle indolence. Pour ne pas dire plus. Une indolence que l’entreprise peut payer.
Et inutile de préciser que cela arrive que l’entreprise peut ne pas être toujours responsable. Dans la mesure où elle n’a pas toujours de prise sur les espaces extérieurs. Souvent la municipalité a, par exemple, ses exigences en matière d’esthétique. Et ces exigences ne font pas bon ménage avec l’identité visuelle de l’entreprise. Certes. Mais difficile de croire que la municipalité ou toute autre partie puisse empêcher une institution de balayer devant sa porte ou de donner un coup de pinceau. Encore moins de ne pas regarder de près la pancarte. Et de poser un bac à fleur ou une belle plante à l’entrée.