Leader historique du Hezbollah. Hassan Nasrallah a été « éliminé ». C’est en tout cas ce qu’annonce l’armée israélienne, citée par plusieurs médias.
Il faut dire que de puissants bombardements avaient visé le quartier général du mouvement, vendredi 27 septembre en fin de journée, au cours desquels d’autres commandants du mouvement libanais ont également été tués.
Le monde arabe gesticule, dirigeants et peuples confondus, pour rien. Oui, le Hamas a tué quelques milliers d’Israéliens. Oui, le Hezbollah libanais a tiré quelques missiles sur Israël. Oui, des dirigeant arabes clament sur toutes les tribunes leur « soutien à la cause palestinienne ». Mais concrètement, quel effet sur le terrain pour les Palestiniens ?
De l’autre côté, Israël, sans crier gare, a éliminé coup sur coup les deux leaders du Hamas, Ismaël Haniyeh, et du Hezbollah, Hassan Nasrallah – si toutefois les informations se confirment.
Rappelons ce qui s’est passé avec l’Irak de Saddam Hussein et sa « troisième armée du monde ». Pour sa part, le Hezbollah se vante de disposer de 150-200 000 combattants, de 150 000 missiles – mais en l’espace de quelques jours, le « petit » État hébreu a pu décapiter et le Hamas et le Hezbollah. Et sans le revendiquer officiellement. Nuance !
Pendant ce temps, nous Arabes agissons et se comportons avec le cœur et non avec l’esprit. À qui le tour, étant donné que personne n’ose faire entendre raison à Benjamin Netanyahou, pas même l’Amérique ?
D’ailleurs, sur quel allié sûr les Palestiniens et les Libanais peuvent-ils compter aujourd’hui ? Les premiers ont été pris en tenaille par le Hamas, et les seconds par le Hezbollah, les deux mouvements n’ayant pas les moyens matériels de rivaliser avec Israël.
Désolant !