Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères de la Troïka et gendre de Rached Ghannouchi, est, depuis vendredi 27 septembre, sous mandat de recherche lancé par le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme.
On lui reproche ceci : « formation d’une entente terroriste, incitation à y adhérer, complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État, et atteinte à l’ordre dans le but de pousser la population à s’attaquer les uns aux autres, créant ainsi des troubles sur le territoire tunisien, ainsi que d’autres infractions pouvant être révélées par l’enquête », lit-on dans l’acte d’accusation.
Selon la porte-parole du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Hanen Gaddes, citée par Mosaïque FM, « ces mesures ont été prises à la suite de la publication de statuts et de vidéos par Rafik Abdessalem sur les réseaux sociaux où il s’en prend aux institutions de l’État, incite à la désobéissance contre le régime en place et porte atteinte à la dignité de l’État, de ses institutions et de son président ».