Une source gouvernementale algérienne bien informée a confirmé que le dossier d’adhésion au groupe des BRICS avait été définitivement clos. Et ce, après des rumeurs qui affirmaient que l’Algérie rejoindrait la deuxième expansion du groupe.
Dans ce contexte, le journal gouvernemental Al-Moujahid est revenu, samedi 28 septembre 2024, sur les circonstances de la non-adhésion de l’Algérie lors du sommet de Johannesburg. En accusant un « petit pays du Golfe » d’influencer un Etat membre pour qu’il lève son veto contre l’Algérie.
Après avoir évalué la première tentative d’adhésion, l’Algérie a définitivement confirmé son refus d’entrer dans l’organisation des « BRICS ». Tout en restant membre de la banque du groupe, rapporte Al-Moujahid, citant une source gouvernementale « proche du dossier ». Cette position répondait à une « rumeur qui circulait » indiquant que certains États membres des BRICS auraient une nouvelle fois demandé à l’Algérie de rejoindre ce bloc.
Par la suite, le journal s’est interrogé sur « les motivations cachées derrière ces rumeurs qui placent l’Algérie à l’avant-garde des pays qui pourraient être inclus dans l’expansion de l’organisation des BRICS à l’avenir ». Selon sa source, il a été rapporté que « le dossier d’adhésion aux BRICS a été définitivement clos par les autorités algériennes ».
Commentant la raison de la position algérienne, elle a indiqué que « les raisons qui ont poussé l’Algérie à tourner le dos à ce bloc sont simples et logiques », rappelant l’exclusion de l’Algérie lors du sommet de Johannesburg en août 2023, avec l’admission de six nouveaux membres, une décision que le journal a jugée « dénuée de tout argument raisonnable ». Al-Moujahid explique que « le dossier algérien a été retiré à la dernière minute, ce qui a surpris tout le monde ». Soulignant encore qu’il y avait « une contradiction flagrante dans la forme et le contenu ».
Critiquant sévèrement les choix de l’organisation, le journal, dont l’article a été diffusé par l’agence de presse officielle, a déclaré qu’à l’heure où les attentes indiquaient que les BRICS travailleraient à reconsidérer le système mondial actuel représenté par des institutions telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, en adoptant une approche plus globale; au lieu de cela, « l’organisation a adopté une étrange logique dans la sélection de ses membres. Ce qui a limité son influence et ses dimensions ».
Dans ce contexte, le journal rappelle que « l’Algérie n’a pas de dette extérieure et possède la plus grande superficie d’Afrique. Elle est également dotée d’énormes ressources minières et énergétiques, en plus d’équipements de base qui font l’envie de tous sur le continent ».