La situation actuelle en Palestine et au Liban marque un nouveau tournant de tensions croissantes entre l’Iran, le Hamas et le Hezbollah, suite aux événements récents.
Certains analystes soulignent que la nouvelle direction politique de l’Iran pourrait avoir compromis les dirigeants du Hamas et du Hezbollah, notamment Ismail Haniyeh et Hassan Nasrallah. Et ce afin de s’attirer les faveurs des gouvernements israélien et américain.
Une lecture qui n’est pas commune
Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur, apporte son éclairage politique de la géopolitique du Proche-Orient.
Il affirme ainsi, via sa page Fb : « Pire qu’un lâchage des mouvements de résistance en Palestine et au Liban, certains soupçonnent la nouvelle direction politique iranienne d’avoir carrément vendu les dirigeants du Hamas et du Hezbollah, à leur tête Ismail Henia et plus récemment Hassan Nasrallah, pour s’assurer les bonnes grâces des gouvernements israélien et américain et se mettre à l’abri d’une offensive dévastatrice et du démantèlement de son programme nucléaire, considéré comme la garantie à long terme de la renaissance de l’empire perse ».
Puis, l’analyste politique poursuit : « Un nombre croissant d’observateurs y voient les réminiscences du mépris persan des Arabes et les réflexes cyniques de marchands de bazar. Compter sur l’Iran s’avère être une entreprise hasardeuse et dépourvue de garanties, sinon celle d’être sacrifiée à la première occasion et sans le moindre état d’âme sur l’autel des ambitions impériales longtemps refoulées depuis la fameuse bataille d’El Qadyssia (l’an 636) ».
« La morale de l’histoire : quand on se met à la solde ou sous la botte d’une puissance étrangère aussi proche soit-elle, il ne faut pas s’étonner d’être traité comme un pion ou un accessoire jetable ».