Le comité politique et juridique de Ayachi Zammel a organisé une conférence de presse ce vendredi 4 octobre 2024 au siège de son parti, Azimoun, pour discuter des enjeux de la campagne électorale à deux jours du scrutin présidentiel.
Mehdi Abdeljawad, conseiller de campagne, a expliqué que l’équipe a choisi de ne pas utiliser d’affiches pour deux raisons principales : d’une part, l’absence peut être une forme d’existence philosophique et, d’autre part, cela permet d’économiser des fonds, évitant ainsi des complications liées au financement de la campagne. Il a également souligné un engagement envers l’environnement en évitant le papier.
Concernant la réaction des Tunisiens, Mehdi Abdeljawad a noté que les électeurs expriment souvent leur soutien tout en demandant à être laissés tranquilles.
Il ajoute: “Ayachi Zammel se présente comme un antidote à une classe politique perçue comme dépassée et corrompue. Il affirme “qu’il peut générer de la richesse à partir des ressources naturelles de la Tunisie. Cependant, il est confronté à des obstacles juridiques importants, dont plusieurs condamnations qui pourraient être annulées si son élection se concrétisait. Malgré ces défis, il reste déterminé à poursuivre sa campagne en jouant le jeu démocratique”.
L’élection présidentielle est prévue pour le 6 octobre 2024, et bien que Zammel soit incarcéré pour des accusations de falsification de parrainages, il continue d’appeler à la mobilisation électorale.
Évoquant les cinq partis politiques de gauche qui ont appelé au boycott, il a fait savoir que “ces appels au boycott de l’élection par certains partis minoritaires ne représentent pas une force significative dans le paysage électoral”.