La banlieue sud de Beyrouth a été soumise, le matin du 4 octobre 2024, à un bombardement israélien, décrit comme plus massif que la frappe au cours de laquelle le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait été assassiné. Des sources affirment que les raids visaient une réunion de hauts dirigeants du Hezbollah, dont Hachem Safieddine, successeur potentiel de Nasrallah à la direction du parti.
Le correspondant d’Al Jazeera a déclaré que les raids israéliens sur la banlieue sud ont visé plusieurs bâtiments qui ont été complètement détruits.
Le New York Times a cité trois responsables israéliens affirmant que les raids visaient une réunion de hauts dirigeants du Hezbollah, dont Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, et successeur potentiel de Nasrallah à la direction du parti. La chaîne israélienne 14 elle aussi indique que la cible de l’attaque de Beyrouth était Hachem Safieddine.
Des sources de sécurité ont déclaré à Reuters que l’attaque contre la banlieue de Beyrouth était plus importante que celle qui a tué Hassan Nasrallah. Le directeur du bureau d’Al Jazeera à Beyrouth, Mazen Ibrahim, a décrit l’attaque comme la plus forte et la plus grave en termes de force destructrice et de bruits d’énormes explosions, dont l’écho a atteint les zones situées en dehors du Grand Beyrouth.
Il a ajouté que la zone ciblée est une place du quartier d’Al-Marija, au cœur de la banlieue sud, et a qualifié le ciblage d’inhabituel, similaire à ce qui s’est produit lors de l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.