Le rapport préliminaire de la coalition « Ofiya » pour la démocratie et l’intégrité électorale a présenté des résultats s concernant la couverture médiatique durant les deux premières semaines de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2024, laquelle campagne s’est déroulée du 14 au 28 septembre.
Malgré des attentes d’un regain d’intérêt médiatique, une baisse significative a été constatée. Cette diminution est principalement attribuée au refus de l’Instance électorale de réintégrer trois candidats importants, ce qui a affecté l’engagement des médias.
Sur un total de 333 articles analysés, 26 % portaient sur les décisions de l’Instance électorale, tandis que la couverture des candidats et de leurs programmes était limitée.
Les 15 stations de radio ont diffusé un total de 1 214 articles, avec une forte concentration sur les informations relatives à l’Instance électorale. Environ 51 heures ont été consacrées à ces sujets par les stations publiques.
Des infractions aux normes électorales ont été observées dans tous les types de médias, avec un taux particulièrement élevé dans les médias visuels (44 %). Les violations fréquentes incluent la propagande négative et le manque de neutralité.
La Coalition a établi des critères pour identifier les contenus médiatiques se basant sur des éléments tels que l’audace et l’investigation.
En résumé, le rapport souligne une couverture médiatique déséquilibrée, mettant en lumière une prépondérance des informations liées à l’Instance électorale au détriment des candidats et de leurs programmes. Les résultats complets concernant le respect du principe d’égalité entre candidats seront présentés dans le rapport final.