Le président du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a remis en question les chiffres concernant l’élection présidentielle du 6 octobre 2024.
En ce sens, Ahmed Nejib Chebbi souligne l’absence d’observateurs à l’échelle nationale et internationale. Il fait savoir également, via un post Fb, que plus de 70 % du corps électoral n’ont pas participé à ce scrutin. Ce qui traduit, estime-t-il, qu’une partie de la population se retrouve désespérée.
En outre, le président du FSN évoque le manque de conditions pour une concurrence équitable. A cet égard, il relève des atteintes aux droits et libertés, tels que l’emprisonnement de leaders politiques et de journalistes.
Il rappelle aussi le non-respect des décisions du Tribunal administratif qui auraient dû réintégrer certains candidats sur la liste électorale ; et dénonce au passage les modifications apportées à la loi électorale peu avant le scrutin.
Malgré ces circonstances, la majorité de l’opposition a choisi de ne pas boycotter l’élection, transformant la situation en un conflit politique centré sur les droits et libertés. M. Chebbi a déclaré que cette élection n’était pas destinée à provoquer un changement significatif.
Il conclut que celui-ci ne serait possible qu’à travers la satisfaction des revendications citoyennes et la création d’une alternative politique unifiée.