Invité à intervenir par une contribution, dans le colloque « Chine-Afrique : opportunités et perspectives d’une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle », l’Economiste Maghrébin a mis en évidence l’importance du rôle de témoin que joue notre revue. L’occasion de lister les traits de la perception faite par de nombreux représentants de la communauté des affaires (opérateurs, décideurs, consultants, hercheurs…) de la Chine et de la coopération sino-africaine. Et des potentialités de notre pays.
L’Economiste Maghrébin
« Il est temps pour que les Africains ne soient plus informés de la Chine et des relations de leurs pays du vécu chinois, et pour l’essentiel, qu’au travers des seuls médias occidentaux. Ces derniers donnent aux citoyens africains et en la matière une image loin d’être conforme à la réalité ». Les propos sont de Chokri Ben Nsir, PDG de la Télévision Tunisienne (la télévision publique). Et l’homme sait de quoi il parle, lui qui cumule une longue expérience dans les médias aussi bien écrits qu’audiovisuels.
Des propos tenus au cours d’une intervention au cours du colloque « Chine-Afrique : opportunités et perspectives d’une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle ». Organisé, le 9 octobre 2024, à l’Académie diplomatique internationale de Tunis, fruit de la coopération sino-tunisienne du reste.
Une rencontre au cours de laquelle pas moins d’une dizaine de diplomates, chercheurs, experts et journalistes sont intervenus pour évoquer de nombreux aspects relatifs à la coopération de la Chine avec le continent noir. Un continent qui ne cesse de susciter l’intérêt de nombreuses puissances et pas seulement : 25% de la population mondiale sera en 2050 –c’est-à-dire demain- africaine.
« Singularité » de la coopération chinoise
Une population qu’il faudra nourrir, former, habiller … En somme, répondre à ses besoins. Une population dont les pays possèdent de grandes richesses. Sans oublier le poids politique de cette partie du monde dans les instances internationales et géostratégiques. Notamment avec la montée de conflits faits pour durer comme ceux du conflit du Moyen-Orient et de l’Ukraine.
La rencontre a permis, à ce niveau, d’évoquer « la singularité » souvent d’une coopération chinoise qui ne s’immisce pas dans les affaires des Etats et avec une vision stratégique du type gagnant-gagnant. A la différence d’un Occident au passé colonial pas toujours reluisant et qui reste malgré tout marqué, pour beaucoup de ses composantes, par une certaine avidité. Du moins, c’est ainsi qu’une partie de l’Europe et une partie de l’Amérique du Nord sont perçues. Quoi qu’en dise !
Un rôle pivot
Invité à intervenir par une contribution, l’Economiste Maghrébin a mis en évidence l’importance du rôle de témoin que joue notre revue. La mission a été confiée à notre chroniqueur Mohamed Gontara. Qui a listé les traits de la perception faite par de nombreux représentants de la communauté des affaires (opérateurs, décideurs, consultants, chercheurs…) de la Chine et de la coopération sino-africaine.
Et ce au travers des reportages, des interviews, des analyses et des commentaires consacrés pendant de longues années à cette thématique qui montrent que la Tunisie peut jouer un rôle pivot entre la Chine, l’Europe et l’Afrique et les potentialités d’une Tunisie qui n’a pas dit son dernier mot.