Un peu plus de deux mois après la mort d’Ismaël Haniyeh, le dirigeant politique du Hamas, et environ trois semaines après l’assassinat de Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah au Liban et allié du Hamas, Tsahal annonce, ce jeudi 17 octobre, avoir tué Yahya Sinwar, militant et homme de l’ombre de l’organisation palestinienne.
Un autre coup dur pour les Palestiniens de Gaza. Mais on le savait, sa tête était mise à prix par les Israéliens étant donné qu’il est considéré comme le « cerveau » des attaques du 7 octobre 2023.
Et l’armée israélienne, ragaillardie par ses victoires macabres, promet de poursuivre cette sale besogne, et que « la guerre ne s’arrêtera pas avant la capture de tous les auteurs de cette attaque sanglante menée dans le sud d’Israël et le retour de tous les otages retenus à Gaza ».
Pourtant, la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Kamala Harris, estime que « la mort de Yahya Sinwar offre l’occasion de mettre fin à la guerre à Gaza. Alors que parallèlement, Joe Biden s’est félicité de la mort de cette figure du Hamas.