Les grands pétroliers VLCC ont battu cette année des records de rentabilité. Les tarifs VLCC pourraient atteindre 100 000 dollars/jour si l’OPEP augmente sa production. Soit un montant plus du double des tarifs actuels. Ce ne sont pourtant pas les types de navires les plus rentables pour les armateurs et les affréteurs.
Selon l’étude Clarksons, publiée le 16 octobre 2024, les porte-conteneurs et les transporteurs de gaz ont généré plus de bénéfices ces dernières années par rapport aux pétroliers et aux vraquiers secs.
Les analystes calculant les bénéfices après déduction des coûts d’exploitation ont désigné les porte-conteneurs Panamax de 4.400 evp comme les « gagnants », les plus rentables.
Les bouleversements géopolitiques, la sécheresse du canal de Panama ainsi que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement d’abord avec la Covid-19 puis avec les Houthis sont les principales raisons pour lesquelles les conteneurs se sont révélés être « de l’or » pour le transport maritime.
Panamax a rapporté 65,3 millions de dollars. Viennent ensuite les transporteurs de gaz liquéfié (VLGC) qui ont enregistré des revenus de 63,9 millions de dollars.
Dans le secteur des pétroliers, les catégories les plus marquantes étaient les aframax avec un bénéfice après coûts d’exploitation de 45,5 millions de dollars, les suezmax à 38,9 millions de dollars et les LR2 à 30,3 millions de dollars.
Dans le secteur du vrac sec, les supramaxes ont enregistré des revenus de 19,4 millions de dollars, les panamax de 16,7 millions de dollars et les capesizes de 17,8 millions de dollars.
Selon l’indice Clarksons, ClarkSea, depuis le début de 2021, les tarifs d’expédition s’élèvent en moyenne à près de 29 000 dollars par jour. Soit une augmentation de 140 % par rapport à la décennie précédente.