Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a organisé, vendredi 18 octobre, une conférence de presse à Tunis, en solidarité avec les journalistes et peuple palestiniens.
La conférence a été l’occasion, aussi, d’aborder la situation des journalistes tunisiens placés en détention.
Le président du SNJT Zied Dabbar a affirmé la solidarité du syndicat avec les journalistes palestiniens et libanais.
Il a réitéré le soutien au droit des Palestiniens à l’autodétermination et à la résistance en Palestine et au Liban, critiquant les limites du droit international dans la protection des journalistes et des civils.
De son côté, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) Anthony Bellanger, a mis en avant l’importance d’être solidaire avec les journalistes, mettant en évidence la difficulté toute d’être journaliste à Gaza qu’il dit avoir visité en novembre et pris connaissances des dangers encourus par les professionnels des médias dans cette enclave.
Pour sa part, le bâtonnier des avocats, Hatem Mziou, a mis en avant l’attachement à la liberté de la presse, fruit de nombreux combats et sacrifices.
Il a affirmé la solidarité du barreau avec les journalistes, exprimant le refus des restrictions à la liberté d’expression que ce soit en Tunisie, en Palestine ou ailleurs dans le monde.
Le président du SNJT a ensuite soulevé la situation des journalistes tunisiens placés en détention, se disant inquiet de l’état de santé des journalistes Chadha Haj Mbarek et Mohamed Boughaleb.
Il a critique la lenteur du processus judiciaire dans les affaires Borhene Bessaies, Mourad Zghidi et autres journalistes incarcérés.
Le secrétaire général de la FIJ a indiqué lors de la conférence, qu’une convention a été signée avec le Syndicat des Journalistes Tunisiens visant à renforcer les droits de ses adhérents.
Un rassemblement de solidarité a été ensuite observé devant le siège du syndicat.
Avec TAP