Les prix maxima des viandes bovines frigorifiées importées proposées à la vente au public ont été fixés, par un nouvel arrêté du ministre du Commerce, Samir Abid, à 35,6 dinars/kilogramme (Kg) pour la viande désossée (habra) et côtelette, et à 26 dinars pour la viande de poitrine (sadra), annonce le ministère du Commerce et de Développement des exportations, lundi 21 octobre 2024.
En vertu de cet arrêté, les bouchers autorisés à distribuer les viandes bovines frigorifiées importées sont appelés à ne proposer à la vente que ces catégories de viandes et sont interdits au passage de les mélanger avec les viandes bovines locales dans les mêmes points de vente.
Tout contrevenant à cette disposition s’expose aux sanctions prévues par la réglementation régissant la filière, prévient le ministère du Commerce.
A rappeler que les prix de vente des viandes bovines produites localement et d’autres types de viandes de volaille avaient été fixés, par un arrêté de l’ex-ministre du Commerce, le 7 août 2024, dans le cadre d’un démarche de lutte contre la flambée des prix et d’appui au pouvoir d’achat des consommateurs.
Le ministère avait fixé les prix maxima de vente du poulet prêt à cuire à 7,500 dinars/kg dans les abattoirs et à 8,500 dinars pour la vente au public. Pour les filets de dinde et de poulet, les prix maxima avaient été fixés à 14,500/ kg dans les abattoirs et à 16 dinars/kg pour la vente au public, et ce à compter du 9 août 2024.
S’agissant de la viande bovine produite localement, les prix maxima avaient été fixés à 38 dinars/kg pour la viande désossée « habra » et les côtelettes et à 30 dinars/kg pour la poitrine de bœuf « sadra », et ce à partir du 12 août 2024.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), les prix des produits alimentaires ont augmenté en septembre 2024, de 9,2 % en glissement annuel. Ceci est principalement dû à une hausse des prix de la viande ovine (22,8 %), des huiles alimentaires (15,1 %), des fruits secs (15 %), des poissons frais (13,2 %), des légumes frais (13 %), de la viande bovine (12,4%) et de la volaille (12,2 %).
Avec TAP