Laaziz Faid, ministre des Finances de l’Algérie, dans un entretien accordé au magazine Visions d’Algérie, évoque les enjeux financiers et les réformes nécessaires pour soutenir les ambitions de développement économique de son pays.
Dans ce cadre, le ministre a rappelé les efforts significatifs déployés pour atteindre cet objectif. Tout en citant la mise en œuvre de réformes clés. Avec notamment la numérisation de l’administration des finances et des services publics. Laquelle vise à simplifier les démarches administratives, réduire les délais de traitement des dossiers, et ainsi améliorer l’efficacité des services.
« Nous aspirons à positionner l’Algérie comme une destination incontournable pour les investissements directs étrangers (IDE). Tout en bâtissant une économie résiliente et diversifiée », a-t-il souligné. Cela inclut la mise en place de guichets uniques pour les investisseurs, mais aussi des mesures visant à faciliter l’accès à l’information et aux services essentiels pour initier et développer des activités en Algérie.
Il a fait état des efforts déployés pour favoriser la transformation numérique dans tous les secteurs, en particulier dans les douanes. C’est dans ce cadre qu’il y a eu le lancement du système d’information ALCES qui, estime-t-il, « a amélioré les performances de l’administration douanière et réduit les délais de traitement des transactions ».
Ces efforts constituent « un progrès significatif vers l’optimisation du service public et la simplification des démarches administratives, essentiels pour stimuler les investissements ».
Interrogé sur l’évolution de la diversification économique, M. Faid a mis en exergue la robustesse de l’économie algérienne. Et ce, notamment grâce à une activité entrepreneuriale dynamique et des investissements croissants, en particulier dans l’agriculture.
Il a également noté la stabilité du cadre macroéconomique et des prévisions de croissance positives. Avancées, qui précisent-il, sont dues à une série de réformes engagées dans le pays. Il s’agit entre autres de la révision du cadre budgétaire, de la numérisation des services financiers. Mais aussi, il est question des efforts pour améliorer le climat des affaires et faciliter les procédures de marchés publics, visant à générer davantage de valeur ajoutée.
Le ministre des Finances assure, in fine, que l’Algérie progresse vers une économie diversifiée, moins dépendante des hydrocarbures. Tout en renforçant la résilience et la durabilité de son modèle économique, soutenu par des réformes structurelles dans le secteur bancaire et adaptées aux évolutions technologiques.
Yasmine Hafi