La société algérienne Sonatrach a indiqué, le 23 octobre 2024, avoir signé un protocole d’accord avec un certain nombre de partenaires. Et ce, pour évaluer la faisabilité de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert de l’Algérie à l’Union européenne via le projet de corridor sud Hydrogène 2.
Le projet « Southern Hydrogen Corridor 2 » vise à transporter l’hydrogène produit en Afrique du Nord vers l’Autriche et l’Allemagne via l’Italie, à travers un pipeline prévu de 3 300 kilomètres. C’est ce qu’indique Standard & Poor’s Global Insights.
Ainsi, Sonatrach a signé un protocole d’accord avec la société d’utilité publique algérienne Sonelgaz, la société allemande VNG, la société autrichienne Verband Green Hydrogen et les sociétés italiennes Snam et Sea Corridor.
Dans un communiqué, Sonatrach a déclaré : « Le Corridor Sud de l’Hydrogène 2 jouera un rôle majeur dans la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles dans le domaine énergétique et dans la promotion de la transition énergétique vers une économie durable et à faibles émissions de carbone. »
Rappelons que Sonatrach avait signé un protocole d’accord avec la société espagnole de raffinage de pétrole Cepsa, propriété de Mubadala, pour explorer la possibilité de monter un projet de production d’hydrogène vert et ses dérivés en Algérie.
Les deux étapes du protocole d’accord comprennent l’évaluation de la faisabilité du projet dans un premier temps, puis son développement dans un second temps.
Le corridor sud de l’Hydrogène 2 est l’un des cinq pipelines d’importation d’hydrogène à grande échelle, qui devrait faciliter l’importation de 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable dans l’UE d’ici 2030. Il a déjà été sélectionné comme projet d’intérêt commun et vise assurer l’importation d’hydrogène d’Afrique du Nord via le sud de l’Italie, où il sera connecté à d’importants pôles de demande d’hydrogène en Italie, en Autriche et en Allemagne.