Le mouvement Hamas a appelé les peuples du monde à participer à la « Journée de la colère » pour vendredi 25 octobre, en signe de protestation contre les massacres israéliens dans le nord de la bande de Gaza, qui subit une opération d’extermination et de nettoyage ethnique.
Dans un communiqué, Hamas a déclaré : « Nous appelons les masses arabes et musulmanes ainsi que les libres penseurs du monde à participer en masse demain (vendredi) à la Journée de la colère pour Gaza, en descendant dans les rues, en refus de la tuerie continue dans le nord de Gaza ».
Le mouvement a ajouté que « les bombardements israéliens ont entraîné la mort de centaines de personnes, le déplacement de milliers d’autres, ainsi que la destruction de maisons, d’hôpitaux et de centres d’accueil, dans le but de mettre en œuvre des plans de déplacement que notre peuple dans le nord de Gaza a déjà contrecarrés à plusieurs reprises ».
Tel-Aviv poursuit cette guerre en ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à sa cessation immédiate, ainsi que les ordres de la Cour internationale de justice visant à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
Cependant, Certaines nations arabes ont déjà exprimé leur désapprobation face aux manifestations prévues pour la « Journée de la colère » en soutien à Gaza. Ces États craignent que de telles actions ne compromettent leurs relations diplomatiques avec d’autres pays, notamment ceux qui soutiennent Israël. Les gouvernements de ces pays redoutent également des répercussions internes, cherchant à maintenir un climat de stabilité face à des tensions régionales croissantes. Par conséquent, ils pourraient adopter des mesures restrictives pour limiter la portée et l’impact de ces manifestations sur leur sol.
Yasmine Hafi