Le marché du travail, qui atteint un nouveau record de travailleurs, génère moins d’emplois entre juillet et septembre que l’an dernier. Le nombre de chômeurs diminue légèrement, alors qu’il avait augmenté ces dernières années à cette période de l’année.
Les données sur l’affiliation à la Sécurité Sociale et le chômage enregistré que le Gouvernement espagnol publie chaque mois avertissent que le troisième trimestre n’a pas été positif pour l’emploi, avec une moindre poussée du tourisme et l’effondrement habituel de l’éducation. Cependant, la statistique la plus appréciée par les analystes du marché du travail, l’Enquête sur la population active de l’INE, publiée le 25 octobre 2025, indique que juillet, août et septembre donnent des résultats plus positifs que prévu.
138 300 emplois ont été créés au cours du trimestre, atteignant un nouveau record de 21,82 millions de personnes employées. C’est moins de progrès que l’année dernière, mais conforme à celui de 2022, une très bonne année pour l’emploi. De plus, et cette donnée est plus surprenante, le nombre de chômeurs n’augmente pas : ils sont 2,75 millions, presque le même qu’au deuxième trimestre, alors que cette variable avait augmenté au cours des deux dernières années au troisième trimestre. Et avec cela le taux de chômage baisse, qui reste à 11,21%, le plus bas depuis 2008.
L’emploi croît moins (138.300) qu’au troisième trimestre 2023, où 188.100 emplois avaient été générés, mais il s’agit d’une progression similaire à celle de 2022, 138.200. Au cours de la dernière décennie (sans tenir compte des années 2020 et 2021, en raison de l’anomalie des données due à la pandémie), l’emploi a augmenté en moyenne de 171 900 personnes en juillet, août et septembre. En termes de pourcentage, qui s’affine encore davantage, le taux d’occupation a augmenté de 0,88% l’an dernier entre le deuxième et le troisième trimestre, alors que cette année, il a augmenté de 0,64%.
En résumé : la création d’emplois avance à un bon rythme, mais elle se modère par rapport à l’année dernière et aussi par rapport à la période précédant la crise sanitaire.