L’association « Youth Vision » de Tataouine a publié une étude dans le cadre de son projet « Taj », examinant les effets des changements climatiques sur les zones désertiques et sèches, en se concentrant sur leurs impacts sur l’agriculture et les stratégies d’adaptation.
L’étude prévoit une augmentation des températures de 1 à 1,8 °C d’ici 2050 et une diminution des précipitations annuelles de 5 à 10 %, accompagnées d’une intensification de l’effet de serre due à l’augmentation des gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone et le méthane. Ces changements entraîneront un manque d’eau et une baisse de la production végétale, affectant particulièrement les cultures stratégiques comme les oliviers et les figuiers. De nouvelles maladies et ravageurs émergeront, aggravant la désertification et la salinisation des sols.
Pour faire face à ces défis, l’étude propose plusieurs mécanismes d’adaptation, tels que l’utilisation de technologies modernes pour optimiser la consommation d’eau, le stockage d’eau, l’élargissement des cultures irriguées, ainsi que l’adoption de pratiques agricoles durables. Elle souligne également l’importance d’une gestion intégrée des maladies et ravageurs et encourage l’utilisation d’énergies renouvelables.
Le projet « Taj », financé par le Fonds mondial pour la nature en Afrique du Nord (WWFNA) et mis en œuvre par l’Institut arabe des droits humains, vise à sensibiliser aux dangers des changements climatiques tout en renforçant les capacités des groupes agricoles féminins via des formations et en favorisant le travail collaboratif.