Le cas d’Acharâa El Magharibi illustre une situation plus large, suite à l’annonce de sa fermeture définitive. De nombreux médias rencontrent des difficultés financières qui entraînent des retards de paiement pour leurs journalistes depuis plusieurs mois.
Le SNJT reçoit presque quotidiennement des plaintes à ce sujet.
Le dernier éditorial de Kaouther Zantour fait écho à un besoin urgent pour l’ensemble de la profession. Sans médias libres et indépendants, respectant les normes professionnelles, il sera difficile pour le pays de construire une société juste et éclairée. Cela est reconnu dans de nombreux pays développés, qui font des efforts pour soutenir leur presse.
Cependant, cette réalité semble éloignée de la situation en Tunisie, où le soutien de l’État semble se concentrer sur certains acteurs du secteur, laissant de côté ceux qui œuvrent réellement pour un journalisme indépendant et responsable.