Le sommet des BRICS qui vient de s’achever à Kazan peut être considéré comme un succès de plus pour la Russie et un échec de plus pour les Etats-Unis. Ceux-ci ont dépensé des centaines de milliards de dollars et déployé une gigantesque machine de propagande en vue d’affaiblir la Russie, diaboliser son président et en faire un paria international.
Après les performances militaires de l’armée russes en Ukraine, le succès du sommet de Kazan vient confirmer le fait que les sommes faramineuses consenties par les contribuables américains et européens ont été gaspillées pour rien, et l’engagement des principaux médias occidentaux au service de la propagande antirusse d’un autre âge a fait un bide.
La Russie a accueilli les dirigeants de 35 Etats représentant plus de la moitié de la population de la planète et 50 % de la production mondiale. Vingt six pays ont présenté leur candidature pour l’adhésion au club dont la Malaisie, la Thaïlande, l’Azerbaïdjan, mais aussi et surtout la Turquie dont le statut de membre principal de l’OTAN ne l’a pas empêché de frapper à la porte des BRICS.
En maitre de cérémonie, le président russe a géré avec succès le sommet de Kazan qui restera dans l’histoire comme un événement marquant, révélateur de la détermination de l’écrasante majorité de l’humanité à établir un monde multipolaire où les nations qui le composent tissent des relations d’amitié et de coopération et répudient la propension à la domination, l’agressivité, la violence et la guerre qui constituent les bases de la politique américaine et de ses vassaux européens.
Car l’écrasante majorité de l’humanité, y compris beaucoup de citoyens occidentaux, sont fatigués de la politique systématique de sanctions, des interférences et des agressions contre les pays faibles, du renversement de régimes qui ne plaisent pas à l’establishment à Washington, du mépris de la Charte de l’ONU et du droit international, des complots fomentés par la CIA américaine et le MI 6 britannique, de la pratique minable des-deux-poids-deux mesures et autres malfaisances ravageuses que l’Occident impose depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles, au reste de l’humanité.
Car l’écrasante majorité de l’humanité est horrifiée par le génocide perpétré à Gaza et la guerre destructrice contre le Liban qu’Israël n’aurait jamais pu mener sans l’argent, l’armement et le soutien politique et diplomatique indécent de Washington, Londres, Berlin etc.
Le but ultime du sommet de Kazan et des sommets qui l’ont précédé et qui le suivront c’est de mettre un terme lentement mais sûrement à la domination du système occidental générateur de violence, de guerres, d’injustices, de pauvreté, de famines et de tension permanente dans le monde.
Les futurs historiens qui se pencheront sur les horreurs commises dans le monde dans le premier quart du XXIe siècle par l’establishment washingtonien seront sans doute sidérés. Sidérés par la passivité, la léthargie même avec laquelle autant de pays petits et grands ont observé des décennies durant les sanctions, les guerres, les massacres de millions d’êtres humains par la machine de guerre d’un pays ne représentant guère plus de 5 % de la population mondiale!
Le message de Kazan est clair : un système international privilégiant la paix, l’amitié et la coopération entre les nations doit impérativement remplacer le système générateur de violence, de guerres d’agression et de misère qu’ont imposé les Bush père et fils, les Clinton, Obama et autre Biden.
Celui-ci, qui s’apprête à prendre sa place dans la poubelle de l’histoire, est allé plus loin dans l’horreur que ses prédécesseurs. Il est le principal responsable de la destruction de l’Ukraine, du génocide de Gaza et de la énième agression israélienne contre le Liban dont il est le principal responsable. Par sa stupidité, sa russophobie arrogante et son obséquiosité minable envers le lobby sioniste, il n’a cessé tout le long de son mandat de fomenter les guerres et empoisonner les relations internationales.
L’espoir est du côté des BRICS dont le message et l’objectif se précisent et s’apprécient de plus en plus largement au rythme des sommets et des adhésions.