Le président de la République, Kaïs Saïed, a accordé une audience, mardi 29 octobre, au président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul.
Le chef de l’Etat a plaidé à cette occasion pour « une pleine participation (du patronat, ndlr) à la bataille de libération nationale », en commençant par la réduction des prix, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.
Dans cet ordre d’idées, Kaïs Saïed a déclaré au président de la centrale patronale que « l’appui aux efforts de l’Etat et la contribution à l’édification d’une nouvelle histoire de la Tunisie sont une responsabilité qui incombe à chacun à partir de sa position ».
Et le chef de l’Etat de rappeler les dispositions de la Constitution qui stipulent que « l’Etat tunisien garantit la coexistence entre les secteurs public et privé » (article 17). Tout en expliquant du reste que « l’Etat veille non seulement à assurer les services publics, mais aussi à créer les conditions adéquates pour que les entrepreneurs puissent travailler en sécurité, sans être soumis au chantage ou à la manipulation », et qu’ils obtiennent leurs droits pleinement, tout comme les travailleurs.
Ceci dit, « la coexistence entre les secteurs public et privé ne peut avoir lieu que sur la base de la justice et de l’équité », a tenu à préciser le président Saïed.