Désormais, au pays des Galles et en Angleterre, manifester à proximité des cliniques proposant des avortements est interdit. La conséquence de campagnes de longue durée et de tests positifs à Londres et à Manchester.
Il est interdit de manifester à proximité des cliniques offrant des avortements; et ce, à partir du jeudi 31 octobre 2024. L’objectif de ce dispositif est d’écarter les opposants et de protéger les femmes en interdisant tout acte dans cet espace tampon qui vise à « influencer la décision » des femmes qui font appel à l’avortement. C’est ce que relèvent plusieurs médias britanniques et français.
Importance de la sécurité des femmes
Un prédicateur chrétien avait été condamné en février dernier pour avoir protesté à proximité d’une clinique d’avortements à l’ouest de Londres. L’homme âgé de 72 ans avait ensuite arboré une pancarte portant un psaume de la Bible dans une zone tampon, la première du genre, créée par le conseil local, rappelle un média français.
Gillian Joanna Merron, citée dans son communiqué, assure qu’« il est important que toutes les femmes ne se sentent pas effrayées ou menacées lorsqu’elles utilisent ces services. Et il est normal qu’elles soient protégées contre tout abus ou harcèlement ».
Les pro-avortement évoquent “une menace pour la liberté d’expression“
Les débats autour des prières silencieuses sous le gouvernement conservateur ont retardé l’application de la loi, qui a été votée dès 2023. L’interdiction de ces prières avait alors été déclarée par des groupes anti avortement comme une menace à la liberté d’expression et à la croyance religieuse.
Farouk Ben Lakhal