À la COP29 qui se déroule à Bakou en Azerbaïdjan, l’Afrique se présente en bloc avec une position commune portée par les chefs d’État des 54 pays du continent. Avec des priorités claires : obtenir un financement renforcé pour faire face aux conséquences du changement climatique et revendiquer des compensations pour les pertes subies, alors que l’Afrique est l’un des continents les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a choisi de boycotter ces processus onusiens, les jugeant inefficaces. Néanmoins, les dirigeants africains se sont déplacés en grand nombre pour cette COP29.
Le président du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a abordé la question cruciale de la préservation des forêts tropicales, comme nous l’avons écouté sur les ondes de la radio française RFI dans l’émission « Afrique Midi ».
D’autres figures influentes, comme le président kényan William Ruto, seront présentes. Ce dernier, qui a organisé le premier sommet africain sur le climat à Nairobi en septembre 2023, a appelé à une croissance verte et à dépasser les divisions entre le Nord et le Sud. Cet appel a particulièrement résonné auprès des pays industrialisés, dont la responsabilité historique dans le dérèglement climatique est bien établie.