Ahmed Bouhali, le ministère des Affaires religieuses œuvrera à réduire « autant que possible » les frais et charges afférents à la saison de pèlerinage 2025.
Répondant aux questions des députés des deux chambres parlementaires lors de la plénière du mardi 12 novembre dédiée à l’examen de la mission de son département, le ministre a souligné que le ministère œuvre sans relâche à éviter les problèmes survenus lors de la précédente saison de pèlerinage.
Évoquant le sujet de la vacance aux postes de cadres religieux au sein de quelques mosquées, le ministre a avoué la difficulté de combler ces postes en raison de la désaffection à l’égard de ces fonctions. Il a, en contrepartie, réaffirmé l’engagement du département à sensibiliser les cadres religieux et à promouvoir leurs connaissances. Et ce, à travers des cycles de formation au sein de l’Institut supérieur de théologie.
S’agissant de la stratégie du département en matière de promotion du discours religieux et des médias opérant dans ce secteur, le ministre a tenu à souligner que le ministère n’a de cesse d’exhorter les imams prédicateurs à choisir consciencieusement les thèmes à évoquer lors des sermons du vendredi. De même qu’ils doivent accorder une attention particulière aux sujets d’intérêt public loin des diktats.
Le ministre s’est, par ailleurs, félicité de la participation de son département à la composition du Conseil Supérieur de l’Education. Une mesure, a-t-il dit, qui ne manquera pas de permettre à son ministère de formuler des recommandations au sujet de l’éducation des générations à venir.
Traitant de la question de la construction des mosquées, le ministre a enfin précisé que son département est habilité seulement à accorder les autorisations et non à procéder par lui même aux travaux de construction. Il dispose donc à ce titre d’un droit de regard sur les activités des commissions régionales concernées par ce dossier.
Avec TAP