Voici le bulletin de santé et des sciences de l’Agence TAP:
Le Tunisie célèbre jeudi 14 novembre la Journée mondiale du diabète:
La Tunisie célèbre, à l’instar des autres pays du monde, la journée mondiale du diabète jeudi 14 novembre ayant pour slogan « soignez vous et surveillez votre glycémie…. votre vie s’améliorera « .
Le président de l’association tunisienne de médecine générale et familiale, Habib Jerbi, a souligné qu’une personne sur cinq en Tunisie est diabétique, parfois sans le savoir. Selon les statistiques du ministère de la santé, 15,5% des tunisiens âgés de 15 ans et plus sont atteints de cette maladie, et la moitié d’entre eux l’ignorent. Il a insisté sur l’importance du dépistage et du diagnostic comme première étape vers le traitement.
Les patients doivent consulter un médecin en de cas de symptômes tels qu’une soif excessive, des mictions fréquentes, une perte de poids et des infections répétées et effectuer un contrôle régulier de la glycémie à partir de 45 ans.
La carence en vitamine D liée à certains cancers
Selon la gérontologue Afaf Hammami, il existe un lien entre la carence en vitamine D dans l’organisme et certains types de cancer, à savoir les cancers du sein, du colon et de la prostate, tout en précisant que les études scientifiques mondiales n’ont pas encore prouvé une relation directe de cause à effet entre les deux.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, elle a ajouté que la vitamine D dans le corps est un élément vital qui contribue à l’absorption du calcium, aide à la santé des os, renforce le système immunitaire et régule la croissance cellulaire.
Elle a évoqué l’association de la carence en vitamine D avec l’un des cancers mentionnés, précisant que 48 % de la population totale en Tunisie âgée de 20 à 60 ans souffrent de carence en vitamine D, dont 68 % des femmes voilées, outre la baisse du taux de vitamine D avec l’âge (les personnes âgées parce que la peau n’absorbe pas efficacement la lumière du soleil).
Elle a rappelé que le taux moyen de vitamine D dans l’organisme devrait être d’au moins 30 nmol/litre.
Une équipe médicale de l’institut de neurologie Mongi Ben Hamida effectue avec succès une intervention par voie Endovasculaire pour traiter une malformation artérioveineuse
Une équipe médicale de l’institut de neurologie Mongi Ben Hamida à la Rabta a effectué avec succès une intervention par voie Endovasculaire pour traiter un patient souffrant d’une malformation artérioveineuse.
La spécialiste en neuroradiologie interventionnelle Pr Nadia Hammami, a indiqué dans une déclaration à la TAP que cette intervention sans chirurgie a été effectuée sous la supervision de Jacques Moret, expert international en radiologie interventionnelle, soulignant que l’équipe médicale Tunisienne est dotée d’une grande expérience dans ce genre d’interventions.
Dans ce contexte, elle a précisé que l’état de santé de ce patient est plus complexe et délicate que les cas traités auparavant ».
« L’équipe médicale a effectué un cathétérisme des artères cérébrales vascularisant la malformation en procédant à l’injection d’un produit spécifique » a-t-elle expliqué, signalant que cette opération vise à réduire les risques d’hémorragie sans avoir recours à la chirurgie.
Dr Hammami a ajouté que le taux de réussite de ce genre d’interventions, qui durent entre une et deux heures dépasse les 90 pc, néanmoins a-t-elle précisé, elles peuvent entrainer certaines complications estimées à 7 pc de risque d’hémorragie cérébrale et 1 pc de risque de décès.
Elle a affirmé que cette intervention a été diffusée en direct, lors d’une conférence ayant pour thème « la radiologie interventionnelle » avec la participation de plusieurs jeunes médecins.
L’OMS demande instamment d’inclure d’urgence la santé dans les négociations sur le climat en vue de la COP29
Dans le contexte de la publication du rapport spécial de la COP29 sur le climat et la santé ainsi que des Orientations techniques sur les contributions saines déterminées au niveau national (COP29 spécial report on climate and health and a technical guidance on Healthy Nationally Determined Contributions), l’OMS exhorte les dirigeants mondiaux qui seront présents à la COP29 à abandonner l’approche cloisonnée employée pour s’attaquer aux questions relatives au changement climatique et à la santé.
L’Organisation souligne combien il importe de placer la santé au cœur de toutes les négociations, stratégies, politiques et plans d’action portant sur le climat, afin de sauver des vies et d’assurer un avenir en meilleure santé pour les générations actuelles et futures.
Élaboré par l’OMS en collaboration avec plus de 100 organisations et 300 experts, le Rapport spécial de la COP29 sur le changement climatique et la santé recense des politiques essentielles dans trois dimensions intégrées : les personnes, les lieux et la planète. Le rapport décrit les principales mesures visant à protéger l’ensemble des populations, en particulier les quelque 3,6 milliards de personnes qui vivent dans les zones les plus sensibles au changement climatique.
Les pays s’engagent à agir contre la violence qui touche près d’un milliard d’enfants
Plus d’une centaine de gouvernements ont pris des engagements historiques pour mettre fin à la violence contre les enfants ; neuf d’entre eux en particulier se sont engagés à interdire les châtiments corporels – un problème qui touche régulièrement 3 enfants sur 5 à la maison. Ces engagements ont été annoncés lors d’une conférence ministérielle historique (en anglais) tenue à Bogotá (Colombie) au cours de laquelle les délégations gouvernementales doivent s’accorder sur une nouvelle déclaration mondiale visant à protéger les enfants contre toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus.
Lors de cet événement, organisé par les gouvernements colombien et suédois en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence contre les enfants, plusieurs pays se sont engagés à améliorer les services destinés aux survivantes et survivants de violence dans l’enfance ou à lutter contre le harcèlement, tandis que d’autres ont déclaré qu’ils investiraient dans un soutien à la parentalité essentiel – l’une des interventions les plus efficaces pour réduire les risques de violence à la maison.
L’OMS estime que plus de la moitié des enfants dans le monde, soit environ 1 milliard, souffrent d’une forme de violence, comme la maltraitance (y compris les châtiments corporels, la forme la plus répandue de violence contre les enfants), le harcèlement, la violence physique ou psychologique, ainsi que la violence sexuelle. La violence contre les enfants est souvent cachée, s’exerce principalement à huis clos et est largement sous-déclarée.
Selon l’organisation de la santé cette violence constitue non seulement une grave violation des droits de l’enfant, mais augmente également le risque de problèmes de santé immédiats et à long terme. Pour certains enfants, la violence entraîne la mort ou des traumatismes graves. Toutes les 13 minutes, un ou une enfant ou adolescent(e) meurt des suites d’un homicide, ce qui équivaut à environ 40 000 décès évitables chaque année. Pour d’autres, être victime de violence entraîne des conséquences dévastatrices qui se répercutent tout au long de la vie. On peut citer par exemple l’anxiété et de la dépression, les comportements à risque comme les relations sexuelles non protégées, le tabagisme et la toxicomanie, et de moins bons résultats scolaires.
Avec TAP