Les relations entre l’agence japonaise de coopération internationale – JICA – et la Tunisie remontent à de longues années, du temps où elle a commencé ses activités de coopération en Tunisie en 1975, avec le lancement du programme des volontaires. Depuis cette date, la JICA a étendu ses activités à la coopération technique, aux dons, prêts en yens et à l’envoi de volontaires. Ainsi, le Japon et la JICA ont un rôle essentiel à jouer à ce niveau, dans le respect des intérêts des pays partenaires, tout en promouvant des relations d’égal à égal et un apprentissage mutuel.
Katsura Miyazaki, vice-présidente exécutive sénior de la JICA, a effectué une visite officielle les 14 et 15 novembre 2024 en Tunisie. Dans le cadre d’une interview qui sera disponible dans le prochain numéro de l’Économiste Maghrébin, nous avons pris quelques extraits.
L’Économiste Maghrébin: Pour commencer, une simple question. Vous avez rencontré le ministre des Affaires étrangères. Quels ont été les sujets abordés avec les ministres que vous avez rencontrés ?
Katsura Miyazaki : J’ai eu une discussion constructive avec le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Agriculture et le ministre de l’Économie et de la Planification. Nous avons parlé des 50 ans de bons rapports entre la Tunisie et le Japon, car l’année prochaine, nous fêterons le 50e anniversaire.
En 50 ans, nous avons mené plusieurs projets. Par exemple, l’infrastructure économique. J’ai parlé de l’importance du projet d’approvisionnement en eau. Au cours des 50 dernières années, nous avons beaucoup travaillé sur l’infrastructure économique, notamment les projets dans le secteur de l’eau. Par exemple, l’approvisionnement en eau potable. Et le pont de Radès.
Nous avons visité le pont de Radès dans la journée du jeudi. C’est un des projets très symboliques de notre coopération. Et aussi la centrale électrique de Radès que nous avons visitée ce vendredi.
Au cours des 50 dernières années, nous avons tous deux essayé de comprendre et nous sommes convenus de poursuivre ce type de bonnes relations à l’avenir. En particulier en ce qui concerne l’usine de dessalement de l’eau. D’ailleurs, le ministère de l’Agriculture nous a expliqué que cette usine avait contribué aux 2,6 millions de bénéficiaires. Il s’agit de bénéficiaires directs et indirects. L’eau vient du nord. Les villes voisines bénéficient de cette eau, Mahdia, Monastir, etc.