Le Parti Destourien Libre (PDL) a tenu un point de presse le mardi 19 novembre 2024, au cours duquel il a dénoncé plusieurs irrégularités qui auraient entaché l’affaire concernant le bureau d’ordre. Le parti remet en question la décision de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72 du Code pénal.
Mohamed Ali Bejaoui, avocat, et membre du comité de la défense d’Abir Moussi a ajouté que l’affaire d’Abir Moussi est de nouveau sur la table, mentionnant l’article 72 qui pourrait conduire à la peine de mort. Il s’est interrogé sur les nouveautés dans cette affaire, précisant qu’aucun élément ne justifie une telle peine. Bejaoui a affirmé qu’ils interjetteraient appel de cette décision et qu’ils suivraient de près l’affaire pour s’assurer que justice soit rendue à Abir Moussi.
Même constat pour Mohamed Karim Krifa, qui lui aussi, a indiqué que le juge avait décidé de clore l’enquête et de renvoyer l’affaire à l’article 72. Cela soulève des questions sur la nature des verdicts rendus et les motivations derrière ceux-ci.
Par ailleurs, Thameur Saad, membre du PDL, a déclaré que la santé d’Abir Moussi est préoccupante, soulignant qu’elle est emprisonnée depuis plus d’un an. Il a évoqué des points de similitude entre les événements historiques liés à des personnalités politiques ( Ghandi, Nelson Mandela…) et ceux de la situation actuelle notamment le cas de Abir Moussi. Thameur Saad a rappelé que des figures comme Habib Bourguiba et Hédi Nouira étaient des avocats ayant joué un rôle crucial dans l’histoire de la Tunisie.
Il a établi des parallèles entre Abir Moussi et Habib Bourguiba, notant que ce dernier avait réussi à unir les Tunisiens en tant que destourien.