Le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, Bassem Trifi a déclaré sur les ondes de Mosaïquefm, que « le discours officiel de l’État ne reflète pas la réalité des libertés en Tunisie ».
Il a précisé que bien que le discours officiel affirme que les libertés sont garanties et qu’il n’y a pas de retour sur les acquis, les affaires judiciaires et les procès se multiplient en raison des manifestations et de l’expression d’opinions politiques.
Bassem Trifi a souligné que les renvois devant diverses équipes d’enquête et juridictions de plusieurs militants sociaux, politiques et syndicaux montrent que la situation des libertés est remise en question.
Il ajoute que les jeunes d’aujourd’hui sont poursuivis pour avoir manifesté contre les atrocités commises à Gaza par l’entité sioniste, tandis que plusieurs travailleurs ont été traduits en justice pour avoir dénoncé la politique d’un investisseur étranger qui a licencié leurs collègues.
Il a appelé à mettre fin à toutes les poursuites contre les militants politiques, civils, sociaux et syndicaux, ainsi qu’à cesser de criminaliser l’exercice des droits et des libertés tout en acceptant la pluralité idéologique et politique.