Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a été réélu, mardi 19 novembre, au poste de président du Comité consultatif du conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs d’huile d’olive.
L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture fut le développement durable et la résilience climatique.
A cette occasion et réélu pour le mandat 2025-2026, El Oued a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.
Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.
Il est important d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale, sachant qu’elle ne représente aujourd’hui que 2 % des huiles alimentaires consommées de par le monde.
El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.
Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.
De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.
Nécessité de supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux.
Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par l’intention de l’administration américaine nouvellement élue d’imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.
Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.
La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.
Avec TAP