Nafâa Laribi, avocat et membre du comité de défense d’Abir Moussi a fait savoir, lors de son intervention sur France 24 (version arabe) dans la soirée du mercredi 20 novembre 2024 que la justice lui a reproché d’avoir « tenté de changer la forme de l’État ». Une accusation qui peut entraîner la peine de mort, dans l’affaire du « bureau d’ordre ».
Il rappelle que cette affaire remonte à octobre 2023 et qu’Abir Moussi est en détention depuis plus d’un an. Et ce, en plus des autres accusations portées contre elle par l’Instance supérieure indépendante des élections.
Ainsi, Nafâa Laribi a dénoncé les accusations portées contre la présidente du Parti destourien libre (PDL), qui pourrait faire face à la peine de mort. Tout en critiquant la décision du juge d’instruction de l’inculper sous l’article 72 du Code pénal. Il qualifie « sa décision sans fondement juridique ». Il a exprimé des préoccupations sur « la gravité des poursuites et les implications morales pour les juges impliqués ».