Le président de la Chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, Sahbi Maâlaoui, est récemment intervenu sur les ondes de la Radio nationale pour discuter de la situation actuelle du secteur de la friperie en Tunisie, en particulier du niveau éducatif des employés du secteur.
Sahbi Maâlaoui a indiqué que le secteur de la friperie emploie actuellement 200 000 personnes, dont seulement 8 000 diplômés de l’enseignement supérieur. Il a souligné la nécessité de réformer les textes de loi existants, qu’il juge archaïques. Et ce, afin de permettre aux vendeurs de travailler dans le gouvernorat de leur choix et d’améliorer les conditions de travail dans ce secteur vital pour l’économie tunisienne.
Révisions législatives urgentes pour soutenir le secteur de la friperie
Selon M. Maâlaoui, les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour réviser les lois sur la friperie, afin d’encourager une meilleure organisation et une plus grande flexibilité dans le secteur. Cette réforme législative serait cruciale pour garantir des conditions de travail plus adaptées et promouvoir le commerce de friperie en Tunisie.
Friperie en Tunisie : un secteur en difficulté, mais avec une forte demande
Actuellement, seulement 34 entreprises de friperie sont opérationnelles en Tunisie. Tandis que 20 autres ont été contraintes d’arrêter leurs activités en raison de sanctions financières sévères ou des destructions causées par des incendies. Cependant, malgré ces difficultés, le secteur reste crucial pour la population tunisienne.
94 % des Tunisiens se vêtissent de friperie, mais les prix augmentent
Selon Anadolu Agency, une étude révèle que 94 % de la population tunisienne se vêtit de friperie. Toutefois, le coût des vêtements dans les friperies ne cesse d’augmenter, rendant l’accès à ces vêtements plus difficile pour les personnes les plus démunies. Cette hausse des prix met en péril l’objectif du secteur de rendre les vêtements abordables pour tous.