La Tunisie a exprimé son soutien à l’accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’entité sioniste, visant à protéger les innocents et à éviter une escalade de la violence. Dans un communiqué publié ce jeudi par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, le pays a salué cette initiative humanitaire qui devrait contribuer à un apaisement des tensions dans la région du Moyen-Orient.
La Tunisie espère que cet accord pourra ouvrir la voie à une paix durable et à un cessez-le-feu permanent. Elle insiste sur la nécessité de permettre le retour en toute sécurité des habitants du Sud-Liban dans leurs foyers et de garantir le retrait complet de l’armée d’occupation du territoire libanais.
Mettre fin à la guerre génocidaire contre le peuple palestinien
Le communiqué va au-delà de la situation libanaise et met l’accent sur la guerre en Palestine. La Tunisie appelle à la fin de la guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien en Palestine occupée. Le gouvernement tunisien demande à la communauté internationale de prendre ses responsabilités et de cesser toute hésitation pour stopper les crimes commis par l’entité occupante, en conformité avec les résolutions des Nations Unies.
Exiger la protection des droits palestiniens
L’accord de cessez-le-feu, qui est entré en vigueur le 27 novembre 2024, doit aussi ouvrir la voie à la réouverture des points de passage, notamment celui de Rafah, afin de permettre l’entrée de l’aide humanitaire en Palestine. La Tunisie réitère son soutien ferme au droit inaliénable du peuple palestinien à la liberté et à l’autodétermination, ainsi qu’à l’établissement de son État indépendant et souverain, avec Al Qods comme capitale.
La position de la Tunisie sur le cessez-le-feu au Liban
L’accord de cessez-le-feu stipule que seules les forces militaires et de sécurité officielles sont autorisées à porter des armes au Liban, selon la version datée du mardi 26 novembre 2024. Ce texte constitue un pas important vers la stabilité régionale, mais la Tunisie insiste sur la nécessité d’une application stricte des résolutions de l’ONU et d’une action internationale rapide pour garantir la paix durable.