Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Personnes âgées a organisé jeudi 28 novembre 2024 plusieurs ateliers consacrés à la finalisation du processus d’élaboration du plan exécutif de la « Stratégie nationale multisectorielle pour les personnes âgées à l’horizon 2030 », lancée en octobre dernier.
Au cours du sixième et dernier atelier organisé au Centre national de l’informatique pour l’enfant, le cinquième axe de la stratégie liée à l’élaboration de politiques en faveur des seniors a été débattu, en examinant les moyens d’élaborer et de réviser le cadre législatif pour les personnes âgées afin de parvenir à une meilleure gestion des établissements, des programmes et des services qui leur sont destinés, indique un communiqué publié sur la page officielle Facebook du département.
Selon ledit communiqué, les participants, parmi lesquels figurent des représentants des ministères concernés, des représentants d’associations et d’organisations nationales et un certain nombre de cadres ministériels, ont abordé les outils et les mécanismes permettant de développer et promouvoir les différentes institutions impliquées dans ce domaine, sachant que cette stratégie prévoit de cibler le plus grand nombre de catégories de personnes âgées.
À l’occasion de la célébration en Tunisie de la Journée internationale des personnes âgées, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Personnes âgées, Asma Jabri, a annoncé, le 1er octobre dernier, le lancement du plan exécutif pour la mise en place d’une stratégie nationale sectorielle pour les personnes âgées à l’horizon 2030, sous le slogan « Vieillissement actif et vie décente ».
À rappeler que la catégorie des personnes âgées connaît une augmentation rapide, estimée à 14,2% de la population générale en 2021, et qui attendra, voire dépassera, selon les projections démographiques, les 17% d’ici à 2029 et même 20% vers 2036, avec un allongement de l’espérance de vie.
Face à ce vieillissement de la population, il faudra augmenter les cotisations dans les Caisses sociales. En plus de faire pression sur les établissements privés de santé pour qu’il y ait moins d’actes facturés. Sinon bonjour les dégâts…