Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiene Tekaya, s’est rendu à Gafsa, le 2 décembre 2024. Et ce, afin d’évaluer l’état actuel de l’infrastructure touristique dans la région. Et par ricochet, pour mettre en place une stratégie visant à promouvoir le patrimoine local.
La réalisation de cette initiative fait partie d’un projet ambitieux visant à réintégrer trois sites emblématiques. En l’occurrence : la piscine romaine, le Borj de Gafsa et Dar Longo. Dans un circuit repensé, en faveur du tourisme culturel et durable, indique le site de La Presse.
Chaque lieu, doté de son passé et de sa signification symbolique, suscite l’espoir d’une revitalisation touristique pour cette ville du sud tunisien. L’objectif de leur restauration et de leur promotion est de faire de Gafsa une destination incontournable. Laquelle alliera conservation du patrimoine et attrait touristique, ajoute la même source.
Située dans le musée de Gafsa, la piscine romaine est un exemple de l’ingénierie remarquable de l’époque romaine. Mais il est essentiel de procéder à des travaux d’entretien afin de rendre ce vestige unique, un centre d’attraction incontournable.
De son côté, l’ancienne forteresse en pierre, le Borj de Gafsa, évoque l’histoire militaire et stratégique de la région. Elle doit être restaurée et intégrée au circuit touristique, ce qui est une priorité.
Quant à Dar Longo, c’est une maison traditionnelle au charme authentique représentant l’architecture locale et proposant, par conséquent, une immersion dans le patrimoine dynamique de la ville.
A l’occasion de sa visite dans la région, Soufiene Tekaya a souligné l’intérêt de faire revivre ce circuit en valorisant sa richesse culturelle et en l’intégrant dans une stratégie de tourisme durable, qui inclut la lutte contre la pollution et la mise en place d’un programme de promotion spécifique. Ainsi, il estime que « Gafsa doit se transformer en une destination attrayante pour les Tunisiens et les visiteurs venant du monde entier, en mettant l’accent sur un tourisme culturel et en durabilité », rapporte La Presse.
« En se réappropriant son patrimoine exceptionnel, la ville vise à devenir un exemple de préservation et de valorisation durable du patrimoine, tout en favorisant l’économie locale », conclut la même source.