Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi 3 décembre au palais de Carthage, les ministres des Affaires sociales, Issam Lahmar, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, ainsi que la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi chargée des Entreprises communautaires, Hasna Jiballah.
La rencontre a porté sur le projet de loi relatif à l’abolition de la sous-traitance et des contrats à durée déterminée, la simplification des procédures permettant aux jeunes, en particulier, de créer des entreprises communautaires et la célébration par la Tunisie du centenaire de la création de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
En ce qui concerne le projet de loi relatif à l’abolition de la sous-traitance et des contrats à durée déterminée, le chef de l’Etat a insisté sur l’élaboration de textes juridiques, selon une nouvelle approche qui garantit le droit à un travail équitablement rémunéré et protège les droits des employés dont les contrats ont été résiliés.
Par ailleurs, M. Saïed a mis l’accent sur la nécessité de simplifier les procédures permettant aux jeunes de créer des entreprises communautaires et de les accompagner dans ce processus, surtout que certaines parties tentent de faire obstacle à ce nouveau modèle d’entreprises qui devraient profiter non seulement à ses fondateurs mais également à tout le pays, indique un communiqué de la présidence de la République.
Au début de cette réunion, le chef de l’Etat a rappelé que la Tunisie célèbre, aujourd’hui, le centenaire de la création de l’Union générale tunisienne du travail, fondée le 3 décembre 1924 à l’initiative du leader syndicaliste Mohamed Ali El-Hammi, pionnier du mouvement syndical dans le monde arabe et africain.
Il a, dans ce contexte, évoqué le parcours de Mohamed Ali El-Hammi qui, malgré les nombreuses difficultés rencontrées, est devenu spécialiste en économie politique grâce à une volonté inébranlable, après avoir obtenu un diplôme dans ce domaine.
Le président de la République a rappelé que El-Hammi avait créé la première association de coopération économique, principalement dans le domaine du commerce, pour lutter contre la hausse des prix et améliorer le pouvoir d’achat des ouvriers, ajoutant que « les cartels et agents du colonialisme de l’époque avaient œuvré pour faire avorter ce noble projet ».
Avec TAP