2 500. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de bourses d’études que l’Algérie va offrir annuellement à des étudiants africains.
Distancée par son voisin de l’ouest depuis quelques années dans la coopération avec les pays d’Afrique subsaharienne, l’Algérie serait en train de reprendre le rôle qui était le sien jusque dans les années ’80-’90 du siècle dernier.
L’annonce a été faite mardi 10 décembre 2024 par le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, lui-même, alors qu’il se trouvait à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, pour participer aux travaux de la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité.
Il a souligné « l’engagement de l’Algérie à offrir annuellement 2 000 bourses d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle aux étudiants africains, et à ouvrir une banque dédiée à l’éducation en Afrique ». Rien que cela.
Toujours côté chiffres, Tebboune a indiqué que le nombre d’étudiants africains en Algérie avoisine les 6 000, « donc 6 000 bourses d’études », rapporte al24news.com.
Et le chef de l’État algérien de poursuivre : « Partant de l’esprit authentique de sa politique extérieure reposant sur la priorité attachée à la solidarité africaine, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour contribuer au développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation dans le continent, accueillant des étudiants de différents pays africains frères dans ses universités, instituts de formation et centres d’apprentissage ».
Dans ce cadre, il a fait état de la fierté de son pays d’avoir offert d’importantes opportunités d’études et de formation, depuis son Indépendance, « à 65 000 jeunes étudiants africains dans diverses spécialités », promettant que l’Algérie « s’emploie à construire et à mettre à niveau des écoles dans nombre de pays africains ».
Le chef de l’État algérien compte aller plus loin, soulignant que l’Algérie va « œuvrer à augmenter ces chiffres ». Pour ce faire, l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACI) « ouvrira une banque dédiée à l’éducation selon la demande des frères africains ».
Abdelmadjid Tebboune clôture son allocution par ces termes : « Tout cela reflète notre contribution aux efforts collectifs visant à promouvoir les systèmes éducatifs dans notre continent et traduit notre volonté indéfectible de renforcer la coopération et la solidarité continentale et d’établir des passerelles de communication dans sa dimension humaine à travers l’échange d’étudiants entre les peuples africains ».