Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la création de cet institut, elle estime « très élevé » ce chiffre, qui s’explique, selon Ben Sassi principalement par le vieillissement de la population vu que cette maladie touche essentiellement les personnes âgées.
La cheffe de service de neurologie a évoqué la prédominance de la maladie de Parkinson en Tunisie en raison d’une anomalie génétique étant donné qu’entre 30 et 40 % des cas sont liés aux facteurs héréditaires, indiquant que cette pathologie touche 31 % des personnes âgées de plus de 60 ans.
« L’institut national de neurologie Mongi Ben Hamida bénéficie d’un rayonnement à l’échelle régionale et internationale grâce à ses réalisations scientifiques et ses réussites médicales, dont notamment la découverte de 20 pathologies neurologiques héréditaires », a-t-elle précisé.
50 ans déjà
De son côté, la directrice générale de l’Institut national de neurologie, Naziha Hameidi Mahfoudh, a souligné que cet institut, fondé en 1974, regroupe des spécialités rares à l’échelle nationale telles que les maladies neurologiques, la réanimation et l’anesthésie et fournit les services de radiologie, les analyses biologiques.
Cet institut accueille chaque année environ 70 mille patients en consultations externes et 5500 en hospitalisation avec une capacité de 136 lits.
Pour sa part, le directeur de la santé, Abderrazek Bouzouita, a souligné que la célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Institut national de neurologie illustre les nombreuses réussites en Tunisie dans le secteur médical en général et dans les secteurs de la recherche et de la formation en particulier.
Il a insisté sur l’importance de la mise en oeuvre du programme national pour la prévention et le traitement des accidents vasculaires cérébraux et la sensibilisation aux premiers signes de l’AVC.
Bouzouita a ajouté que l’état s’emploie à promouvoir le secteur de la santé, notamment en ce qui concerne les maladies neurologiques à travers la modernisation des équipements, la formation des médecins pour permettre aux patients de poursuivre leurs traitements en Tunisie.
Avec TAP