Dans un contexte de trahison et de désillusion, la Syrie traverse une période tumultueuse marquée par des défections au sein de ses élites politiques et militaires. Alors que les groupes se revendiquant comme libérateurs du pays restent silencieux et soumis, leur incapacité à agir face à l’occupation israélienne et à la destruction de l’armée nationale soulève des questions profondes sur leur légitimité.
L’analyste politique et ancien ambassadeur, Elyes Kasri dresse une analyse profonde de la situation actuelle via son post fb : “Dans les jours récents, la Syrie a été le théâtre de trahisons et de fuites des dirigeants politiques et militaires, tandis que les groupes prétendant libérer le pays demeurent silencieux et soumis. Ces groupes sont toujours inscrits sur les listes internationales d’organisations terroristes, alors que l’ennemi israélien occupe de vastes territoires syriens et détruit complètement l’arsenal de l’armée nationale, qui n’a même pas tiré une seule balle face à l’assaut et à la destruction de ce qui était le berceau de la nation arabe et son dernier bastion. Cela constitue une preuve supplémentaire et un argument incontestable de la véracité des propos d’Ibn Khaldoun sur les Arabes et ce qui leur est attribué.
Il n’y a aucun espoir que les évolutions des événements en Syrie et dans d’autres pays arabes au cours des prochaines semaines remettent en question ou contestent la description d’Ibn Khaldun concernant le berceau et dernier bastion du nationalisme arabe….”
Tout ceci nous amène à dire que le tableau est sombre : des dirigeants qui fuient, des organisations classées comme terroristes et un peuple piégé entre l’occupation et la trahison. Les événements récents ne laissent guère d’espoir pour un changement positif dans le paysage syrien ou dans d’autres pays arabes.
En effet, les conséquences des actions passées continuent de résonner, illustrant une réalité amère où les promesses de liberté se heurtent à la trahison des élites et à l’absence de véritable leadership.