« La réduction de la migration irrégulière et de la mobilité humaine face aux changements climatiques nécessite une plus grande attention à l’économie verte pour créer des projets de développement dans les régions intérieures et encourager les jeunes à y rester », a souligné jeudi le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.
S’exprimant lors de la sixième édition du Forum annuel sur la migration, ayant pour thème « Migration et mobilité humaine dans le contexte du changement climatique », Lahmar a souligné l’importance de la cohérence des politiques publiques relatives aux changements climatiques, à la migration, à l’emploi et à la santé dans le cadre des plans de développement économique et social, selon un communiqué du ministère des Affaires sociales. Il s’agit ainsi de l’économie verte.
Il a également appelé à la mise en place de mécanismes renforçant la résilience et la capacité d’adaptation, ainsi qu’à l’élaboration de plans et de programmes à court, moyen et long terme.
Pour sa part, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a présenté, dans son discours inaugural, l’évolution du système environnemental en Tunisie et sa contribution aux efforts internationaux visant à atténuer ou limiter les impacts des changements climatiques, en particulier dans les domaines de la migration et de la mobilité humaine.
De son côté, le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a exprimé la volonté de l’organisation de poursuivre la coopération avec toutes les parties conformément aux conventions internationales dans les domaines du climat et de la migration. Il a salué l’engagement de la Tunisie dans la gestion des changements climatiques pour limiter leurs impacts négatifs sur les mouvements de population en général.
Organisé à l’initiative de l’Observatoire national de la migration en partenariat avec le ministère de l’Environnement, le forum a réuni des représentants du ministère des Affaires étrangères du Royaume du Danemark, le chef de mission de l’OIM en Tunisie, la directrice générale de l’Observatoire national de la migration, ainsi que des représentants de plusieurs ministères, institutions publiques, organisations nationales et internationales, en plus d’experts et d’universitaires.