Mon voyage à Abou Dhabi, du 9 au 12 décembre 2024, a été une aventure à la fois professionnelle et enrichissante. Tout a débuté avec un vol Emirates en classe affaires, un vrai luxe que je n’avais jamais expérimenté auparavant. Pour une fois, je me suis laissée dorloter pendant 5 heures et 35 minutes, et c’était plutôt agréable !
À mon arrivée à l’aéroport de Dubaï, j’ai été frappée par sa taille impressionnante. Accueillant près de 70 millions de passagers en septembre, cet aéroport pourrait atteindre 91,8 millions de voyageurs d’ici la fin de l’année. Bien que Dubaï ne soit pas encore l’aéroport le plus fréquenté au monde, il est en tête pour le nombre de passagers internationaux, surpassant des villes comme Londres et Paris.
À peine sortie de l’avion, j’ai reçu une carte SIM gratuite — un petit geste qui fait toute la différence. Et surprise : le transport de l’aéroport à l’hôtel était inclus dans mon billet ! Habituellement, je m’organise seule pour mes déplacements, mais cette fois-ci, tout était parfaitement orchestré par les organisateurs de l’événement.
J’ai séjourné au Méridien Abu Dhabi, un hôtel historique inauguré en 1979 par le Sheikh Zayed et la reine Elizabeth. Situé en plein centre-ville, il offre une plage privée et des installations modernes. Les chambres récemment rénovées étaient confortables et bien équipées.
Le 10 décembre, après un petit-déjeuner copieux — trois tasses de café pour moi, bien sûr — je suis partie explorer la ville. Les larges avenues d’Abou Dhabi sont impressionnantes, mais attention aux voitures qui roulent vite ! J’ai échangé des dirhams pour faire quelques courses au supermarché et constaté que les prix étaient élevés à cause des importations. En me rendant à Abou Dhabi Mall, j’ai pu admirer les préparatifs de Noël qui commençaient à s’installer.
Il est frappant de constater que la main-d’œuvre à Abou Dhabi est majoritairement composée d’expatriés, en particulier en provenance du Bangladesh, du Pakistan et de l’Inde. En effet, avec une population locale relativement limitée, les Émirats se sont largement appuyés sur des travailleurs étrangers pour soutenir leur économie en pleine expansion. Cette situation est particulièrement visible dans les secteurs du service, où les Émiratis sont rares dans des rôles tels que caissiers ou agents de réception.
La politique des Emirates vise à encourager l’emploi des citoyens émiratis dans le secteur privé, mais malgré ces efforts, les expatriés continuent de dominer le marché du travail. En 2023, il a été rapporté que les émiriens ne représentaient qu’environ 4 % de la main-d’œuvre dans le secteur privé, ce qui souligne la dépendance du pays à l’égard des travailleurs étrangers pour des emplois souvent considérés comme essentiels.
Cette dynamique crée un environnement de travail très diversifié, où des personnes de différentes nationalités collaborent quotidiennement. Cependant, cela soulève également des questions sur les conditions de travail et les droits des travailleurs expatriés, qui sont parfois confrontés à des défis tels que la discrimination et des conditions de travail difficiles. Les efforts pour améliorer la situation des travailleurs étrangers sont en cours, mais il reste encore beaucoup à faire pour garantir un traitement équitable et respectueux pour tous.
L’après-midi a été consacré à une réunion de travail qui s’est très bien déroulée. J’ai eu le plaisir de rencontrer une personne formidable avec qui j’espère garder le contact. Le 11 décembre a été marqué par la couverture d’un événement important où j’ai pu réaliser une interview et suivre les activités de près.
Le dernier jour, je me suis réveillée à 3 heures du matin pour prendre mon vol retour. À l’aéroport de Dubaï, j’ai eu la surprise de croiser Rim Cheker, à la fois une consoeur et une voisine que je ne m’attendais pas à voir là. Qui aurait cru que notre chemin se croiserait à Dubaï ?
Et voilà comment un voyage professionnel s’est transformé en une aventure enrichissante pleine de rencontres et de découvertes. Qui sait où le prochain vol me mènera ?