L’infrastructure GNL italienne prévoit la construction de nouveaux terminaux dotés d’importantes capacités d’importation. Lesquels aideront le pays à se passer des importations russes. La capacité totale d’importation devrait atteindre environ 28 milliards de mètres cubes par an d’ici 2025.
Elio Ruggeri, directeur du département gaz liquéfié du gestionnaire du système de transport national italien SNAM, a déclaré : « La construction de l’infrastructure italienne de gaz liquéfié a joué un rôle important dans la réduction de sa dépendance au gaz russe via les gazoducs ». C’est ce que rapporte, mercredi 25 décembre 2024, la plateforme spécialisée dans l’énergie (basée à Washington).
En outre, M. Ruggeri s’attend à ce que le dernier projet d’infrastructure de GNL – le terminal flottant de stockage et de regazéification de Ravenne – commence ses opérations au premier trimestre 2025. L’installation flottante d’importation étant installée fin février.
« Avant 2022, nous importions chaque année environ 30 milliards de mètres cubes de gaz russe via des gazoducs », a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu’en plus des capacités existantes de stockage de gaz et d’importation par gazoduc, le portefeuille croissant d’infrastructures de GNL de l’Italie « permettra au système italien de répondre en toute sécurité aux futurs chocs d’approvisionnement ».
Le navire désigné pour le projet, le BW Singapore, devrait arriver au port de Ravenne d’ici la fin de cette année.
Enfin, les pipelines qui permettent le raccordement à la jetée sont terminés et la jetée elle-même atteindra la phase d’exploitation mécanique dans les prochaines semaines, conclut Elio Ruggeri.