L’expert en finance bancaire Sofiene Ouerimi a souligné qu’il existe des difficultés d’accès aux financements bancaires, précisant que l’utilisation des chèques n’est pas un choix pour les Tunisiens. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM, ce vendredi 27 décembre 2024.
En effet, les banques ne fournissent pas facilement des prêts, ce qui impacte négativement certaines entreprises et citoyens habitués à utiliser le chèque comme moyen de financement.
Sofiene Ouerimi a indiqué que 78% des entreprises tunisiennes considèrent l’accès au financement bancaire comme un obstacle majeur, aggravé par la hausse des coûts du service.
Il a également mentionné que le montant des transactions par chèque s’élevait à 123 milliards de dinars, avec de nouvelles sanctions pénales qui entreront en vigueur en février prochain, représentant un risque légal réel pour de nombreux individus et entreprises, affectant ainsi la stabilité financière globale.