Jusque-ici, en Corée du Nord le divorce n’était pas « techniquement » interdit, juste comme « un acte antisocialiste ». Et pour divorcer, le consentement de l’Etat était indispensable. Et pour dissuader les couples à divorcer, aujourd’hui les autorités de Pyongyang ont décide « de durcir encore un peu plus le ton, pour (peut-être) faire remonter le nombre de naissances », écrivent nos confrères de francetvinfo.fr.
A l’instar de beaucoup d’autres pays d’Asie de l’Est notamment, la Corée du Nord de Kim Jong-un fait face au phénomène de baisse des naissances.
Le dirigeant nord-coréen semble avoir trouvé une solution radicale. Désormais, tout couple qui divorce est puni et envoyé en camp de travail pour être rééduqué, rapportent des médias étrangers (Radio Free Asia et Daily NK), sachant qu’il est difficile d’obtenir des données précises sur la situation dans ce pays, sans doute le plus fermé au monde.
C’est ainsi que plusieurs couples de la province de Ryanggang ont été, ces dernières semaines, arrêtés à la sortie du tribunal où ils avaient obtenu leur divorce, et directement envoyés en camp de travail, «… car jugé comme responsable de la crise familiale, quelle que soient les circonstances, même s’il y avait de la violence et des mauvais traitements à la maison ».
Donc, les choses se sont davantage compliquées, parce le pays « s’inquiète maintenant de la chute rapide du nombre de ses naissances. Kim Jong-un, le leader du régime, s’est ému à plusieurs reprises de cette crise démographique, qu’il voit comme une menace à la puissance nationale », souligne le site français.
Comme on l’a dit plus haut, pas de chiffres crédibles de la part de pays Pyongyang sur le taux de fécondité, « mais les services de renseignement sud-coréens pensent qu’il est maintenant tombé à moins de 1,8 enfant par femme ».
Est-ce que cette mesure va enrayer la baisse de natalité en Corée du Nord ? Ce n’est pas évident, car à moins de mettre un agent dans chaque famille, le couple peut divorcer et vivre sous le même toit afin d’évité de passer par la case « camp de travail ».