Depuis quelques semaines, l’Office national de l’huile (ONH) propose de l’huile d’olive extra-vierge aux coopératives, associations et institutions publiques au prix de 12 dinars le litre. L’office promet de mettre sur le marché prochainement des quantités supplémentaires.
Responsable de la gestion de la qualité et du contrôle des spécifications au sein de l’ONH, Nouha Fares a déclaré sur les ondes d’une radio privée, vendredi 3 janvier 2025, que « l’huile commercialisée est d’une qualité supérieure, répondant aux normes de classification pour l’huile d’olive extra-vierge » ; « des analyses rigoureuses sont menées, conformément aux standards internationaux, afin de garantir la qualité du produit », a-t-elle ajouté.
« L’huile d’olive est classée en trois grandes catégories, explique la responsable. La première, l’“huile d’olive extra-vierge“, représente la meilleure qualité. La deuxième catégorie est l’“huile d’olive vierge“, suivie de l’“huile d’olive vierge courante“. Ces classifications sont déterminées à partir d’analyses physico-chimiques réalisées par le Conseil international de l’huile d’olive, complétées par des évaluations sensorielles menées par une équipe spécialisée dans des conditions parfaitement contrôlées, notamment en termes de température et de lumière », explique Nouha Fares.
Jusque-là tout va bien, sauf qu’on se demande, dans ce cadre, comment l’huile d’olive ordinaire est proposée aujourd’hui au même prix que l’huile d’olive extra-vierge.