Depuis l’annonce de l’augmentation des honoraires des médecins, en raison de la hausse des impôts, il faut se dire que 2025 promet. Ridha Chkoundali, professeur d’économie, a dressé un état des lieux sur cette hausse, via sa page officielle Fb. Et ce, tout en mettant l’accent sur l’État qui prévoit également d’augmenter l’impôt sur le revenu des compétences tunisiennes, en particulier pour les médecins, universitaires et ingénieurs. Et, dans le même temps, en réduisant l’impôt pour les couches sociales les plus faibles, afin de promouvoir ce qu’il appelle « la justice sociale ».
Il estime que cette décision a entraîné une hausse des tarifs des services médicaux par les médecins, incitant ainsi les ingénieurs et universitaires à demander des augmentations similaires en raison de la détérioration de leur pouvoir d’achat. Cela aura un impact négatif sur le pouvoir d’achat des couches sociales les plus faibles. Car les augmentations des prix des services sociaux dépasseront les augmentations salariales résultant de la révision fiscale.
Ainsi, partant du constat que l’Ordre des médecins a affirmé que l’augmentation des honoraires était due à la hausse de l’impôt sur le revenu et à la baisse du pouvoir d’achat, il précise qu’on s’attend à une réaction similaire de la part de l’Ordre des ingénieurs et du syndicat des enseignants universitaires, ainsi que d’autres professions dont les revenus dépassent 3 000 dinars. Cela signifie que les couches sociales faibles et moyennes devront supporter l’intégralité de ces augmentations. Ce qui démontre l’échec des politiques économiques et sociales qui manquent d’une vision globale.