Jamel Arfaoui, directeur du site électronique Tunisie Telegraph, a annoncé sur sa page Facebook qu’il a été convoqué à comparaître le jeudi 9 janvier devant la cinquième brigade de lutte contre les crimes technologiques et de communication. Cette convocation fait suite à la publication d’une information qui a provoqué une réaction judiciaire.
L’affaire concerne un article publié, vendredi 3 janvier 2025, par Tunisie Telegraph affirmant qu’un certain Abdel Hamid Debaibah – dont le nom ressemble à celui de l’actuel chef du gouvernement d’unité nationale libyen – avait été déféré devant la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes. Le Parquet près le Tribunal de première instance de Tunis, quelques jours après, a démenti cette information, la qualifiant de « complètement fausse ».
Par conséquent et selon le Parquet, une instruction judiciaire a donc été ouverte contre le site (Tunisie Telegraph) pour « usage des réseaux de télécommunication pour diffuser des rumeurs et porter atteinte aux droits d’autrui et à la sûreté publique ».
Le site défend sa position
Face à cette situation, la rédaction de Tunisie Telegraph a supprimé l’article en question, affirmant toutefois que le contenu publié se basait sur des informations entendues lors d’une audience publique impliquant l’homme d’affaires Chafik Jarraya. Selon le site, le nom (du chef du gouvernement libyen) d’Abdel Hamid Debaiba, a été cité comme accusé lors de cette audience. La rédaction insiste sur le fait que toutes les personnes présentes dans la salle d’audience ont pu entendre ce nom.
Maintenant, à notre sens, il y a un petit doute: est-ce que le nom « Abdel Hamid Debaiba » cité lors de cette audience était accompagné de sa fonction « chef du chef du gouvernement libyen »? Peut-être c’est là où réside le nœud de l’affaire.
Affaire à suivre…